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Vide
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Seul au front
04:03
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Seul au front
(J. Thibault / J. Thibault)
J’voulais pas prendre le micro
C’était pas mon temps, non, pas pour mes mots
Mais tout le monde est parti sur son chemin
J’étais rendu tout seul, pluggé sur le 220
Fait que j’ai dû réapprendre à bégayer
Mes états d’âme d’emo blasé
Pour refaire le monde à ma manière
Ou juste pour avoir un nouveau prétexte pour boire de la bière
J’ai parlé d’amour et encore
J’ai un trop plein d’émotions
J’ai avalé l’air de nos propres chansons
Je serai toujours amoureux de nous quatre
Et de notre cocon
Mais faut que je réapprenne à sortir seul au front
Dans un hangar de rideaux
J’ai pas fait une note, déjà j’ai chaud
J’ai peur de me voir d’une autre manière
J’ai peur de me rendre compte que j’sais plus comment faire
Fait que j’ai dû m’éloigner de mon salon
Débrancher mon corps du vieux futon
Laver mes lunettes pleines de bière
Remettre mes hoodies du secondaire
J’ai parlé d’amour et encore
J’ai un trop plein d’émotions
J’ai avalé l’air de nos propres chansons
Je serai toujours amoureux de nous quatre
Et de notre cocon
Mais faut que je réapprenne à sortir seul au front
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Perdre
01:54
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Perdre
(J. Thibault / J. Thibault)
Je veux pas me perdre, je veux pas te perdre
J’ose plus bouger, j’ose plus respirer
J’ai connu la merde, connu ma merde
Et puis la dérape au fond d’une haie de cèdres
Je veux pas me perdre, je veux pas te perdre
J’ose plus penser, j’ose plus trop exister
J’ai connu une fille qui m’a fait pleurer
J’ai connu une île qui m’a démantelé
Je veux pas me perdre, je veux pas te perdre
J’ai mal au dos et je pèse mes mots
Et pèse des tonnes, crispé devant l’aube
Qui n’arrive pas, qui n’arrive pas
J’ai parlé d’amour avant de connaitre son nom
J’ai fixé mes rêves dans les beams du plafond
Pour enfin déménager et m’alourdir des mémoires
Qui m’ont fait exister, mais qui ne veulent plus me voir
Et me laissent pleuvoir
Et ne veulent plus me voir
Et me laissent pleuvoir
J’ai connu une fille qui m’a fait pleurer
J’ai connu une île qui démantelé
Je veux pas me perdre, je veux pas te perdre
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4. |
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Cigarettes et confessions
(J.Thibault/J.Thibault)
Cigarettes et confessions
J’enterre les murs
Qui m’engueulent quand j’essaie d’ouvrir ma douzième bière
Cigarettes et confidences en moi
M’allument
Des scénarios où je m’ennuierais plus de toi
T’es une merde Jules
Non, t’es le meilleur
Mais lève-toi du plancher
T’es lourd quand tu pleures ; c’est gênant
L’isolement et le silence t’ont suffi
Pour reprendre les patterns que t’avais fui
Prends-le pas mal : t’es pas mieux qu’un autre
Pire que ça tu vaux moins que ce que tu pensais
(Non, toi tayeule)
Cigarettes et confessions
J’enterre les murs
Qui m’engueulent quand j’essaie d’ouvrir ma douzième bière
Cigarettes et confidences en moi
M’allument
Des scénarios où je m’ennuierais plus de toi
On t’appelle Jules
Tu réponds plus à ton cell
T’as jamais vraiment été le meilleur de nous deux
Ou juste paresseux
C’est correct de pas feeler comme ça
Le divorce, la maison, les enfants, le chien, le condo
Et l’alcool au volant
(Non, toi tayeule)
Cigarettes et confessions
J’enterre les murs
Qui m’engueulent quand j’essaie d’ouvrir ma douzième bière
Cigarettes et confidences en moi
M’allument
Des scénarios où je m’ennuierais plus de toi
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5. |
Malgré moi
03:09
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Malgré moi
(J. Thibault / J. Thibault)
Dans un bain de soufre et de sang
Les heures sont en retard, mais deux jours en avant
Je combats le coma avec le vertige
À chaque fois que je tourne la tête pour voir
Si quelqu’un passe dans le couloir
C’est l’effet post toi,
C’est l’effet post moi
Oh, je savais pas que j’habitais ailleurs
Avant d’être certain que tu ne viendrais pas
Je savais pas que j’allais reprendre mon cœur
À demi, malgré moi
Dans un lit je souffre et je sens
Le soleil qui dort et mon corps levant
Levant pour une top ou levant pour vomir
C’est beau et c’est mal d’affronter son reflet
Quand qui est encore trop tôt
C’est l’effet des draps que tu ne connais pas
Oh, je savais pas qu’il me restait des pleurs
Avant d’être certain que tu ne viendrais pas
Je savais pas que t’allais reprendre mon cœur
À demi, malgré moi
Dans un lit je tourne et je pense
Aux oreilles des murs et l’impact du silence
Je combats l’insomnie avec du vin cheap
À chaque soir je tourne la tête pour voir
Si j’hallucinerais ton corps
C’est l’effet post toi,
C’est l’effet post moi
Oh, je savais pas que j’habitais ailleurs
Avant d’être certain que tu ne viendrais pas
Je savais pas que j’allais reprendre mon cœur
À demi, malgré moi
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6. |
Je t'aime
02:37
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Je t’aime
(J.Thibault / J. Thibault)
J’ai choisi cet accord-là pour toi
C’était comme un flash dans ma tête
Le même souvenir, la même tempête
Celle de la texture de ta peau
Quand elle est sortie de mon lit vidée de ses os
J’ai plaqué cet accord-là pour toi
Pour te rappeler un peu notre histoire
Et ta façon à toi de consommer le noir
D’avaler tes ulcères dans l’ombre
Quand j’me tue à ouvrir les lumières
Pour pas que tu sombres
Tu sombres
Je me blesse
Je t’aime
Tu te détestes quand tu te blesses
Je t’aime ; tu te détestes
J’ai cherché cet accord-là pour toi
Comme je t’ai cherché dans les lambeaux de ta chambre
Dans les vieilles toiles qui veulent se pendre
Aux murs que tu détruis à chaque fois
Ouais, on les reconstruits mais ils partent au vent
Accroches-toi à moi
Je me blesse
Je t’aime
Tu te détestes quand tu te blesses
Je t’aime ; tu te détestes
Je me blesse
Je t’aime
Tu te détestes quand tu te blesses
Je t’aime ; tu te détestes
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7. |
Sept (deux)
00:25
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Sept (Deux)
(J. Thibault / J. Thibault)
Vu que j’suis pas mort hier
Aujourd’hui j’fais du camping
Entre mon divan et ma table de salon pleine de vides de bière
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8. |
Après la crise
02:53
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Après la crise
(J. Thibault / J. Thibault)
Est-ce que ça vaut la peine ?
Est-ce que j’ai vraiment le choix ?
Quoi d’autre si c’est pas ce que je voulais ?
Est-ce que ça vaut la peine ?
Est-ce que tu vis ça comme moi ?
Qui est-ce qui donne la réponse après ?
Assez bright pour zoomer out
Mais trop con pour revenir in
J’me sens comme deux miroirs qui se regardent dans les yeux
Et qui cherchent leur reflet l’un dans l’autre
Et plus ils cherchent moins ils se trouvent
Comme quoi
À trop se regarder on finit par moins exister
Est-ce que ça vaut la peine ?
Est-ce que j’ai vraiment le choix ?
Quoi d’autre si c’est pas c’que j’voulais ?
Est-ce que ça vaut la peine ?
Est-ce que tu vis ça comme moi ?
Qui est-ce qui donne la réponse après ?
Assez bright pour me questionner
Mais trop con pour savoir quand arrêter
Est-ce que ça vaut la peine ?
Est-ce que j’ai vraiment le choix ?
Qui est-ce qui donne la réponse après ?
Est-ce que ça vaut la peine ?
Est-ce que j’ai vraiment le choix ?
Quoi d’autre si c’est pas c’que j’voulais ?
Assez bright pour en parler
Mais trop con pour savoir à qui
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9. |
Le fleuve
03:35
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Le fleuve
(J.Thibault / J.Thibault)
Le fleuve est devenu sérieux
Il me parle de la mort
D’un poète qui rejoint Dieu
Il me dessine son corps
Le fleuve est devenu trop vieux
Le jour de ses mille ans
Il se cherche des nouveaux jeux
Pour égorger le temps
Le fleuve est devenu fiévreux
Quand je l’ai regardé
Il m’aimait déjà peureux
Il m’adore tourmenté
Le fleuve est devenu visqueux
Ses flots ; des couvertures
Qui vont m’abriller les yeux
Si je saute la clôture
La pluie m’embrasse partout dans le dos
Je sens monter des rivières dans mes os
Le fleuve est devenu baveux
Là, il me tend la main
Il me fait ses plus beaux yeux
Pour que je goûte son vin
Le fleuve est devenu vicieux
Dans ses invitations
Il veut manger ce qu’il pleut
Et boire ma dépression
La pluie m’embrasse partout dans le dos
Je sens monter des rivières dans mes os
Et je fixe l’eau
Du pont des mots
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10. |
Pour toi/ pour moi
03:33
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Pour toi / pour moi
(J. Thibault / J. Thibault)
Je m’ennuie d’être heureux à deux
On se voit
Sans promesses
Et on boit
Sans retenue
Pour libérer la tension
Des adolescents en nous
Qui veulent se sauter dessus
Plus d’attaches, je m’hais
De ne rien ressentir pour toi
Tu t’attaches, tu me dis
Que tu veux te battre pour moi
Tu me crois
Quand je dis
Que je veux rien de sérieux
Et je te crois
Quand tu dis
Que tu me crois de ton mieux
Et puis ça chie
Plus d’attaches, je m’hais
De ne rien ressentir pour toi
Tu t’attaches, tu me dis
Que tu veux te battre pour moi
Je connais plus ça d’être aimé
Je veux fuir quand je me sens aimé
Plus d’attaches, je m’hais
De ne rien ressentir pour toi
Tu t’attaches, tu me dis
Que tu veux te battre pour moi
Plus d’attaches, je m’hais
De ne rien ressentir pour toi
Tu t’attaches, tu me dis
Que tu veux qu’on reste dans les draps
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11. |
Je t'aime (encore)
03:10
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Je t’aime (encore)
(J. Thibault / J. Thibault)
Tu sais que ça me prend du temps
À computer les événements
Je roule encore ; la machine chauffe
Mais mes émotions prennent une pause
Aujourd’hui je m’arrête un instant
Et ça fait mal
Je t’aime encore
Ailleurs, à mort
Hélas, on ne peut plus se réinventer
Je t’aime encore
Et j’ai peur du sort
Que la nouvelle année m’a réservé
Tu sais que je cherche encore mon équilibre
Après deux commotions je fonctionne
Mais j’oublie ce que c’était de ressentir
Comme quand on s’est dit oui
Je m’ennuie pas de qui j’étais
Mais je m’ennuie
Je t’aime encore
Ailleurs, à mort
Hélas, on ne peut plus se réinventer
Je t’aime encore
Et j’ai peur du sort
Que la nouvelle année m’a réservé
Eh bien bravo
Je perd à vouloir nous sauver de l’impasse
Et tantôt je pleure
Parce que j’ai du mal à comprendre l’espace
Qui ne veut plus se remplir sans toi
Hélas, on ne peut plus se réinventer
Je t’aime encore
Ailleurs, à mort
Hélas, on ne peut plus se réinventer
Je t’aime encore
Et j’ai peur du sort
Que la nouvelle année m’a réservé
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12. |
Mourir
03:08
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Mourir
(J. Thibault / J. Thibault)
Je voudrais mourir ce soir
Pour ne pas te voir repartir demain
Je voudrais vomir au revoir
Pour que tu puisses enfin guérir au loin
Je voudrais mourir ce soir
Pour ne pas te voir repartir demain
Je voudrais accepter mon sort
Et t’empêcher de revenir à St-Joachim
C’est pas comme si c’était la première fois
Qu’on se prenait dans nos bras
On sait comment ça peut jurer si on se jure trop de futur
Je sais, j’ai clairement mal gamblé
T’aurais jamais du venir
Ou bien on a bien joué mais on a manqué le cue pour se retirer
J’ai tellement besoin de toi quand j’y penses trop fort
Je m’en veux de m’être surpris
À croire que j’étais encore capable d’aimer
Mais incapable de mentir
Et de faire confiance à l’avenir
Au lieu de m’arracher la face et les cheveux
Je pensais à nous deux
Je voudrais mourir ce soir
Pour ne pas te voir repartir demain
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13. |
T'en vouloir
03:55
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T’en vouloir
(J. Thibault/J. Thibault)
J’suis pas comme ça quand j’ai pas bu, mais je m’excuse pas non plus
Est-ce que j’t’en veux à mort ?
Je t’aime et tu l’as toujours su
Tu m’aimais, là, je sais pu
Et c’est long t’en vouloir
J’étais à terre et loin
Dans un désert d’amour qui ne fait plus d’ombre
Si j’avais l’air bien
C’était ma seule défense pour cacher ma peine et ma honte
Et je prenais plus soin
D’exister comme avant
Ou juste autrement
Tu pensais peut-être m’aider en tirant d’une longue distance
Pour que j’aie peur et cours te rejoindre
Mais tu tires moins bien que tu penses
Tu m’as pogné dans les reins
Et le sang me glace sur place
Et toi tu comprends rien
J’suis pas comme ça quand j’ai pas bu, mais je m’excuse pas non plus
Est-ce que j’t’en veux à mort ?
Je t’aime et tu l’as toujours su
Tu m’aimais, là, je sais pu
Et c’est long t’en vouloir
Tu me connais trop bien
Me vois comme une belle personne
Me méprends pour la bonne
T’as peur pour moi, mais peur de quoi ?
Que j’dérape ou que j’sois plus à ta hauteur d’homme?
Désolé, je sais pas ce qui retient les larmes et la détresse dans mon chest
C’est pas contre toi cette colère-là
Mais j’suis entrain de perdre mon dernier repère
Et pis je perds plus que toi ici-bas
Parce que je t’aime et tu m’as pas donné le choix
Pas pu parler avant la bombe
Avant l’hécatombe
J’aurais voulu creuser tranchées, mais si j’creuse plus loin je creuse ma tombe
J’suis pas comme ça quand j’ai pas bu, mais je m’excuse pas non plus
Est-ce que j’t’en veux à mort ?
Je t’aime et tu l’as toujours su
Tu m’aimais, là, je sais pu
Et c’est long t’en vouloir
J’aurais pas dis ça avoir su
Mais je m’excuse pas non plus
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Jules et ses pilules Montreal, Québec
Touchant à la fois au réalisme de la country et à la légèreté de la pop rock des années 2000, Jules écrit des chansons qui s’érigent dans la seconde où l’être devient adulte et compose un espace musical qui tangue entre la désillusion et l’espoir.
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